Aliments Toxiques
D'après des recherches récentes, de nouveaux aliments s'ajoutent à la liste des aliments à ne pas donner à vos perruches et perroquets. Source : www.birdchannel.com/bird-diet-and-health/bird-nutrition/dont-feed-these-foods.aspx
Votre oiseau de compagnie peut manger la plupart des aliments comestibles pour vous-même, mais il y a quelques exceptions, certains aliments ne doivent jamais être donnés :
- Le chocolat (toxique)
- La caféine (sous toute forme, café, cola)
- L'alcool, le tabac et la marijuana (toxique)
- Les cacahuètes (risques d'infection ou cancérigènes si contaminées)
- Les pépins de pommes et de poires (les pépins de raisins, grenades, fruits rouges, pastèques, kiwis, melons ne sont pas toxiques)
- Noyaux des fruits à noyau (le noyau des abricots, des cerises, des pêches, des amandes amer, des prunes et des prunes à pruneaux)
- Lactose (dans les produits laitiers d'origine animale)
- La pomme de terre crue (toxique)
- Oignons cuits et crus (nocif)
- Ail cru (nocif)
- Ciboulette (nocif)
- Rhubarbe (nocif)
- Céleri (la partie filandreuse est dangereuse)
- Plants et feuilles de tomates vertes (nocif)
- Tomate crue (dangereuse)
- Aubergine crue (nocif)
- Champignons crus (toxique)
- L'avocat (toxique)
- Le miel (contaminé par le Clostridium botulinum)
- Bœuf (allergisant)
- Viande et volaille crue et charcuteries (salmonelle et autres bactéries, sulfites, sulfates, nitrites et nitrates)
- Les aliments d'origine animale (pour des questions de santé et d'éthique)
L'avocat :
Toute la plante d’avocat est toxique. Aussi bien le bois, l’écorce, les feuilles, le noyau et la peau de l’avocat contient une toxine appelée persine. La persine altère le fonctionnement du métabolisme et empêche aux protéines d’être ingérées ou absorbées par le corps. Sa concentration dépendant de la variété d’avocat, l’oiseau peut mourir en quelques heures ou en quelques jours. Ne sachant pas quelle sorte contient plus ou moins de persine, il faut absolument éviter de leur en donner.
Le chocolat et la caféine:
Le chocolat contient de la théobromine (un alcaloïde) et celle-ci est toxique pour les oiseaux. La théobromine est aussi un stimulant comme la caféine. Les signes de toxicité sont : vomissement, diarrhée, crises, hyperactivité. Plus l’animal est petit, plus la dose létale est rapidement atteinte (insuffisance hépatique et cardiaque). Les fèves de cacao une fois traitées (poudre ou beurre de cacao) deviennent des concentrés de théobromine, caféine et théophylline, contrairement à la cosse prise directement sur l’arbre qui elle contient peu de ces alcaloïdes, mais quand même assez pour causer des torts considérables à l’oiseau, si ingurgité en grande quantité.
Les produits laitiers :
Les produits laitiers d'origine animale contiennent du lactose que les oiseaux ne digèrent pas. De plus ce sont des produits bien trop riche en graisses et génératrices d'ostéoporose. Le lactose ou lactase reste dans le jabot de l'oiseau, fermente, et donne la diarrhée. Également, s'il est transformé en glucose et en galactose (deux formes plus petites de sucre), les oiseaux ne peuvent pas convertir le galactose en glucose et, par conséquence, le galactose s’accumule dans leur sang et interfère avec le transport et l’assimilation du glucose. De cette action résulte souvent la mort du perroquet.
L'alcool, la marijuana et le tabacs :
Il est évident que l'alcool et la marijuana engendrent des troubles neurologiques et comportementaux chez tous les animaux, qui peuvent précéder la mort. Une seule goutte est potentiellement nocive chez les oiseaux.
Drogues et tabacs :
Vos animaux subissent l'air polluée par le tabac et la marijuana, et en particulier les oiseaux et leurs poumons fragiles, qui fonctionnent comme des éponges. Vos perroquets sont donc extrêmement sensibles, ne fumez jamais en leur compagnie. Leur air doit être pure de toute émanations toxiques, y compris la fumée de tabacs.
L'ail, l'oignons, l’échalote et la ciboulette :
Les composés soufrés que contiennent l'ail et l'oignon cuits, crus ou désydratés (disufides, allicine et thiosulfinates) sont toxiques pour les oiseaux, elles entraînent de graves problèmes de sang (irritation de la flore buccale et de l'œsophage, hémolyse, rupture des globules rouges et anémie).
Les pépins de pomme :
Les pépins contiennent un dérivé du cyanure qui peut causer des inconforts pouvant aller jusqu'à la mort de l'oiseau.
Les noyaux des fruits :
Les amandes contenues dans les noyaux de certains fruits renferment une toxine naturelle appelée glycoside cyanogène. La chair du fruit en soi n'est pas toxique. Lorsque l'on mâche les amandes contenues dans le noyaux de ces fruits, le glycoside cyanogène peut se transformer en acide cyanhydrique, qui est toxique et mortel.
La pomme de terre et l'aubergine crue :
La pomme de terre est toxique car elle contient du cyanure (qui disparaît lors de la cuisson). La solanine contenue dans l'aubergine est également toxique.
Les tomates crues :
Parce que les tomates sont des fruits acides, de nombreux vétérinaires recommandent de ne ne pas proposer de tomates fraîches pour les oiseaux. Elles pourraient provoquer des ulcères. Les tomates séchées (le taux d'acide est réduit lors du processus de séchage) sont acceptées avec modération.
Les champignons crus :
Les champignons crus engendrent des problèmes digestifs chez les perroquets. Les tiges et les chapeaux de certains champignons peuvent potentiellement entraîner une insuffisance hépatique chez les oiseaux . Il est préférable de ne pas en donner du tout. Ils peuvent également être allergisants.
Le céleri :
Le céleri en soi n'est pas nécessairement mauvais pour les perroquets, c'est la partie filandreuse du céleri qui peut causer des problèmes, à savoir la fermentation et l'impaction fécale (obstruction et constipation). Retirez les parties fibreuses du céleri si vous souhaitez en donner à vos oiseaux.
La rhubarbe :
La Rheum rhapontium L. de la famille des sarrasins (Polygonaceae) contient des cristaux d’oxalate qui causent des intoxications. Toutes les parties de la rhubarbe contiennent des oxalates. Ce sont surtout les feuilles de rhubarbe qui sont les plus toxiques car elles contiennent en grande concentration d’oxalates, leur ingestion a causé un grand nombre de décès. Symptômes : convulsions, vomissements, secousses musculaires, diarrhée abondante, somnolence, mort.
Les cacahuètes :
L'aflatoxine contenu dans les cacahuètes est une mycotoxine très dangereuse. Pour cela, il faut que le champignon porteur de l'aflatoxine se révèle, et est cela lié aux conditions de stockage (chaleur et humidité). Privilégiez les cacahuètes achetées avec leur coque.
Le miel :
Le miel contaminé par le Clostridium botulinum engendre le botulisme. Vous devez savoir qu’on retrouve très peu de miel contaminé par les substances toxiques de Clostridium botulinum sur le marché, mais vous êtes avertis.
La viande et les produits d'origine animales :
Ces aliments ne sont pas indispensables dans l'alimentation des perroquets et ne sont d'ailleurs pas adaptés à leurs besoins. D'autres aliments sont plus sains et répondent bien mieux aux besoins des perroquets en terme de valeurs nutritives, c'est pourquoi il vaut mieux éviter de proposer ces aliments aux oiseaux. De plus, diverses études récentes prouvent les nombreuses conséquences néfastes sur la santé de ces aliments.
L'effet nocif du sable chez les psittacidés (perroquets)
Le Grit ou Sable à ne pas donner
Le sable fait grande polémique.
Les français ont tendance à mettre du sable en fond de cage et dans le moins pire des cas, dans une gamelle en complément, ce qui est assurément très mauvais (toxique et dangereux). Je vais vous expliquer pourquoi.
A l’état naturel, les perroquets ingèrent les différents minéraux que compose le sol (gravier, sable 100% digestible). Cela les aide car ils mangent des fruits et graines à coque plus ou moins épaisse, et dans la partie compressible de l’estomac le sable-gravier aide à casser les coques et donc aide à la digestion.
Nos perroquets sont dénaturés et ont une diète bien différente de celle à l’état naturel, les apports sont les même mais sous forme différente. Mélange adaptés de graines, germinations, fruits et légumes, pâté aux œufs, moulé (extrudé ou granulé), os de seiche, écailles d’huitres (ou d’œufs), et blocs (minéraux, vitaminés, argile, lave) doivent être donnés en bonne proportion et selon les besoins.
A cela, inutile d’ajouter du sable (ou gravier) car les aliments que vous donnez ne sont pas à coque, et les graines sont dépourvues de leur cosse avant d’être ingérées, de quelque façon (par le fabricant ou par votre oiseau). Ainsi, le sable apporté dans le but d’aider à la digestion est inutile.
Ensuite, si vous pensez leur apporter des minéraux ou vitamines supplémentaires, c’est une idée bien erronée, car si vous donnez à vos perroquets une alimentation adaptée comme expliqué brièvement ci-dessus et dans les post-its dans alimentation, les besoins en calcium, et autres vitamines y sont au complet. Encore une fois le sable s’avère inutile.
Puis si vous pensez que les perroquets se feront le bec à l’intérieur et à l’extérieur avec le sable, encore une fois, c’est une fausse idée. Les jouets plus ou moins destructibles sont nécessaires pour que nos perroquets grugent et se fassent le bec, et les blocs, perchoirs pédicures et os de seiche sont amplement suffisant pour se faire le bec convenablement.
De plus, le sable vendu est généralement composé d’une partie digestible et d’une partie non digestible. C’est ici que le sable sera un vrai danger, allant même jusqu’à la toxicité. Le sable ingéré est en partie non digéré, ce qui fait qu’il stagne dans le jabot et à long terme, en tout insouciance peut engendrer une irritation de la muqueuse intestinale ou encore une obstruction. Ce qui pourra entrainer la mort de l’oiseau.
Le sable en fond de volière (en litière) est absolument et obligatoirement à bannir. Les quantités ingérées sont disproportionnées et nocives. Pour vous représentez la situation, à l’état naturel une calopsitte nécessite d’une cuillère à soupe de sable (100% digestible, pas nos mauvais sables) pour deux ans ! Et la quantité apportée par certains éleveurs qui mettent du sable en fond de cage doit être de l’ordre d’une même cuillère pour moins d’un mois… Si des nécropsies étaient pratiquées, il serait fort probable qu’on retrouve des jabots obstrués par ce sable non digestible.
Si vous craignez des carences chez vos petites espèces de perroquets, n’hésitez pas à leur apporter des écailles d’huitres et des coquilles d’œufs (de poules) qui une fois dans l’estomac se dissous très facilement et sont 100% digestible, associés a un bloc minéral et bloc vitaminé, il n’y aura aucun problème de manquement (avec une alimentation correcte). Pour les plus grosses espèces, et dans la condition où ils ingèrent des fruits et graines à coque, un peu de sable 100% digestible pourra les aider, mais étudiez cela avec l’explication sur la composition du grit acceptable ci-dessous. Dans de rare cas, pour un problème de santé, votre perroquet nécessitera du sable (100% digestible) mais c’est votre vétérinaire qui vous expliquera et prescrira cela.
Les écailles d'huitres sont 100% digestible et plus facilement soluble dans le jabot que n'importe quel grit minéral. Elles sont riche en calcium et je les recommande, cependant il faut prendre en considération la quantité, c'est-à-dire très peu, compte tenu du poids des perruches et de leurs besoins.
J'en donne un petit peu dans la pâtée ou dans le mélange de graines.
Les os de seiche, si elle n'y vont pas en théorie c'est qu'elles n'en ont pas besoin. Tu peux les effriter pour en mettre dans la pâtée (os de seiche en poudre) ou sur les fruits et légumes.
Pendant les périodes hormonales, elles détruisent les blocs vitaminés et les os de seiche en un rien de temps, et dans ces cas là cela ne répond plus des besoins de la perruche, mais plus des hormones qui la travaille. Il faut donner plus d'accès à des jouets destructibles durant cette période, cela canalise leur énergie.
alors la solution idéale pour le fond de cage :
- carré de lino (un coup d'éponge et c'est propre)
- carré de plexiglas (un coup d'éponge et c'est propre)
- sopalin ou essuis-tout (à changer une fois par semaine)
- papier blanc A3 ou A4 (à changer une fois par semaine)
- Papier journal (mais avec encre non toxique, attention) (à changer une fois par semaine)
- litière végétale (pour moi je dis que c'est bof, car ça prend l'humidité et les perruches sont sensible aux champignons et bactéries)
