La taille des plumes

La taille des plumes



Cette pratiques est loin d'être anodine sur l'impact du comportement et de la santé physique de nos oiseaux.

Trés souvent, et à tort, il est recommandé de recourir à cette méthode pour rendre l'oiseau plus "familier" et faire en sorte que son éducation soit plus aisée.

Certains la conseillent même pour éviter les risques de fuite.

Les quelques points de reflexion ci dessous ont pour visés de vous montrer que les conséquences ne sont pas à minimiser pour l'oiseau ainsi mutilé.

Contrairement aux idées reçues, celà peut au contraire participer à ruiner de façon définitive toute capacité à nos plumeaux à devenir des oiseaux familiers équilibrés.

Les priver de vol alors qu'il s'agit de leur moyen privilégié de locomotion est une abbération.

Lorsqu'on acquière un oiseau, ce n'est pas à lui de s'adapter à notre mode de vie mais bien l'inverse. Si l'on fait le choix d'avoir un oiseau qui aura des temps de liberté dans notre foyer, il nous incombe de veiller à sa sécurité, sans le priver de sa pleine capacité à voler.

=> sur le plan psychologique, le stress déclenché par l'incapacité de se mouvoir et de fuir en cas de besoin, peut entrainer des phénomènes de picages et de sérieux troubles du comportement. Ceux qui ont été ainsi mutilés avant même de pouvoir voler normalement deviennent des oiseaux craintifs et anxieux. L'oiseau ainsi handicapé peut perdre toute confiance en lui car il ne peut se soustraire aux situations qui lui sont désagréables.

=> Il peut aussi se blesser gravement en tombant. La répétition de chutes au sol, a un impact non négligeable sur les os du sternum, qui peuvent finir par se fracturer. La douleur physique (due au chute) est par ailleurs trés dure à supporter pour lui. L'oiseau n'ose plus se mouvoir de peur d'être sujet à cette douleur.

=> la taille des plumes peut avoir pour effet d'endommager gravement le follicule (au risque d'empêcher toute repousse), et d'entrainer des infections voire des tumeurs.

=> sur le plan physique, les muscles pectoraux ne peuvent se développer normalement. De plus si les plumes sont coupées durant plusieurs années, il est constaté que les oiseaux perdent toute capacité à revoler.

Voici une expériences vécue dont je souhaite vous faire part :

j'ai cédé une jeune femelle personatus eam à un Monsieur travaillant lors de spectacles déja avec deux roseicollis. Cet oiseau avait un acarctère bien affirmé et n'arrivant pas à obtenir d'elle ce qu'il souhaitait, il a fait le choix de lui couper les plumes des deux ailes. Les conséquences sont vites apparues, ne pouvant plus se soustraire à cette contrainte en s'envolant, elle est devenue trés vite agressive, au point de ne plus accepter du tout d'être manipulée. Ce comportement s'est exhacerbé et elle s'en est pris rapidement aux autres oiseaux. Le Monsieur a finit par me la ramener. J'ai mis 6 mois avant de pouvoir la faire cohabiter de nouveau avec ses congénères, toutes tentatives s'étant soldées jusque là par des manifestations trés violentes à leur égard. Elle a par ailleur mis plus d'un an à accepter un mâle de la colonie.

lien:
http://www.perroquets-perruches.com/t710-la-taille-des-plumes

Brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr ! taille des plumes je frémis de colère et d'horreur, c'est une abomination.

expérience vécue, un jour on m'a apporté une calopsitte trouvée au sol, elle avait les plumes taillées, cela ne l'a pas empêchée de se sauver, doublement exposée, aux prédateurs, un homme l'a attrapée, mis dans une nasse pour les rats....puis il l'a refilée à sa voisine, qui l'a nourrie avec des boules de graines grasses ......cette personne sachant que je recueille tt sortes d'oiseaux me l'a cédée trop contente de s'en défaire. L'oiseau était très agressif, et devenait ingérable en volière, ne supportant pas ses congénères, il agressait tous les oiseaux, par peur, parcque empêché de vol,il n'avait pas d'autres choix. Pendant plusieurs moi, je l'ai gardée sur moi. Tailler les plumes est une forme de maltraitance, d'inconscience, d'irrespect, pour cette raison, je ne restituerai jamais cet oiseau à son propriétaire, si il était retrouvé.

Des années sont passées, elle s'est réadaptée à la vie commune et vole, elle sort tous les jours dans le jardin .

Oui je n'aime pas non plus.

A voir a réfléchir !